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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
(225) 21 24 10 12
(225) 21 24 16 95
Fax
(225) 21 24 08 83
Site Web
www.ugtci.org
Email
ugtcisg@yahoo.fr
 
 

Allocution prononcée par :

Le camarade Joseph EBAGNERIN ,

Secrétaire Général

 
  1. Monsieur le Représentant du Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle ;
  2. Monsieur le Maire de la Commune de Treichville ;
  3. Monsieur le Représentant Résident du BIT ;
  4. Monsieur le Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire ;
  5. Monsieurle Représentant de Monsieur le Président de la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises ;
  6. Messiers les Représentants Résidents et Honoraires ;
  7. Messieurs les Présidents honoraires de l’UGTCI AMON TANOH et KASSY Georges;
  8. Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, les Directeurs Généraux Adjoints;
  9.  Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux, Directeurs de Départements et Responsables de services ;
  10. Honorables et Distingués Invités en vos grade, titre et qualité ;
  11. Mesdames et Messieurs ;
  12. Camarades Travailleuses, Camarades Travailleurs ;

L’UGTCI à l’instar du monde entier, commémore ce jeudi 1er mai 2014, la fête du travail, moment de souvenir historiquedu samedi 1er mai 1886 à Chicago (USA) où la classe ouvrière revendiquait de meilleures conditions de travail, dont la journée de 08 heures.
Cette marche pourtant pacifique, sera malheureusement réprimée, faisant de nombreux morts et blessés.

Aussi, voudrions-nous, en hommage à ces pionniers tombés au champ d’honneur et à la mémoire de tous nos camarades qui nous ont quittés depuis le 1ermai 2013,  vous inviter à bien vouloir vous lever pour qu’ensemble, nous observions une minute de silence.

  1. Monsieur le Représentant de Monsieur le Ministre d’Etat,
  2. Honorables et Distingués Invités en vos titre, grade et qualité,
  3. Mesdames et Messieurs,
  4. Camarades travailleuses, Camarades Travailleurs,

Je voudrais au nom du Comité d’organisation, vous souhaiter à tous, la très cordiale et chaleureuse bienvenue et réitérer le salut fraternel et déférent des organisations syndicales à toutes nos sommités et autorités ici présentes, pour leur grande sollicitude à notre endroit.

  1. Monsieur le Représentant de Monsieur le Ministre d’Etat,

Nous avons été très particulièrement sensibles à l’ensemble des programmes développés par le Gouvernement au sortir de la grave crise que nous avons traversée.

En la circonstance, nous voudrions vous adresser nos chaleureuxremerciements et faire le vœu de voir conforter le développement économique et social tel qu’édicter par Son Excellence Monsieur le Président de la République en faveur de l’émergence de notre pays à l’horizon 2020.

  1. Monsieur le Maire de la Commune de Treichville,

Vous avoir ce matin à nos côtés sonne comme un rituel, car jamais vous n’avez failli au fait de votre présence ou de votre représentation, estimant que la première des communes et celle de référence pour notre pays, impose que vous soyez en tout temps à la tête de vos administrés et ce au cœur de tous les événements, de toutes les manifestations.

C’est donc du fond du cœur qu’il nous plaît de vous dire encore une fois merci pour la densité de votre message et pour l’analyse que vous avez retenue de nous offrir dans le cadre de la commémoration du 1er mai 2014.

  1. Honorables et distingues invités,

Une mention toute particulière doit vous être faite, vous qui n’avez cessé de nous apporter le réconfort de vos chaleureuses présences, car en effet, vous nous invitez à faire toujours bien mieux pour tendre vers la qualité, car effectivement nous sommes au service de ceux des nôtre, travailleurs et travailleuses qui attendent et aspirent à un mieux-être pour eux, mieux-être partagé avec leurs familles.

Permettez Auguste Assemblée, que nous rendions un hommage mérité, saluer et remercier avec déférence, Monsieur le Ministre AMON TANOH Lambert et Madame, la délégation représentant la veuve de notre Secrétaire Général Feu COFFIE Joseph, Maman Suzanne COFFIE etveuve ADIKO Niamkey.

  1. Mesdames et Messieurs ;
  2. Camarades Travailleuses, Camarades Travailleurs ;

Le cadre de nos échanges avec les autorités de tutelle a évolué et il est important de rappeler que Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous avait invité à une concertation suite à un accord que nous avons pris le 1er mai 2013, de nous rencontrer deux fois d’un premier mai à un autre. Ainsi, nous étions à un rapport d’étape sur les avancées le jeudi 17 avril 2014 de ses attentes il y a un an.

Il ressort du point que nous avons eu, que certaines de nos préoccupations ont bel et bien été prises en compte.Il s’agit notamment pour nos camarades de la Fonction Publique, du déblocage des salaires gelés depuis 1988 et du paiement des avancements pour compter de janvier 2014.

Nous rappellerons en guise d’informations que des efforts  particuliers ont été mis en œuvre dans le cadre de la continuité de l’action du Gouvernement quant aux promesses qui avaient été faites à certains corps de métiers, avec la mise en effectivité des 150 points d’indices pour nos camarades fonctionnaires.

Le privé n’est pas demeuré en reste avec l’avènement du nouveau SMIG à 60.000 Fcfa ce qui est un avantage indéniable.

S’agissant tout spécifiquement du SMIG, il nous revient que certains Employeurs n’ont pour l’heure pas accepté de se mettre en conformité avec la Loi et nous voulons appeler leur attention sur l’obligation la leur, la loi en effet s’impose à tous.

Sur Abidjan à tout le moins pour ceux qui sont en 1ère catégorie, ils devront à la fin de chaque mois, percevoir net d’impôt 60.000 de SMIG et 25.000 F de prime de transport.

Nos discussions concernant les minima se poursuivent, mais il ne s’agit que de minima catégoriels.C’est dire que des efforts particuliers peuvent être faits par tous les Employeurs pour revoir les minima de l’heure quitte à une régularisation lorsque le barème des salaires aura été validé par les partenaires sociaux dans le cadre de la Commission Indépendante Permanente de Concertation (CIPC) et de la Commission Consultative du Travail (CCT).

Un exemple peut être cité s’agissant de la gratification, il nous indiqué que les employeurs doivent verser à leurs travailleurs, les ¾ au moins de leur salaire catégoriel, mais rien n’empêche qu’ils en donnent bien plus, ce qui à notre sens permetd’impulser un bien meilleur climat en entreprise et une fidélisation des travailleurs, qui dans une productivité plus accrue, permettent à l’Employeur de réaliser des résultats au-delà de ses prévisions. 

Les entreprises qui ont pris certaines initiative sont nombreuses et l’avènement du SMIG à 60.000 FCFA ne les a aucunement gênés bien au contraire, elles ont anticipé et se trouvent en effet à l’abri. Mais, nous espérons qu’elles feront encore un effort tout particulier pour créer un peu plus d’aisance aux travailleurs en assujettissement sous leur autorité.

Nous pensons qu’à l’heure d’aujourd’hui, aucun travailleur même journalier ne peut être payé sans bulletin de salaire et doit être déclaré à la CNPS, et c’est bien un cri de cœur que nous lançons à bon nombre d’employeurs. 

Sur les perspectives du nouveau Code, nous avons retenu qu’en plus du certificat de travail à tout travailleur quittant l’entreprise, qu’un relevé nominatif de salaires lui soit remis, afin qu’il ait la possibilité de faire vérifier l’effectivité de son immatriculation à la CNPS.

C’est dire aussi que demain le 3ème âge venu, nous pouvons tous être  sure que nos droits seront acquis et préservés et qu’en toute tranquillité, nous pourrions être remis à la disposition de nos familles, après de bons et loyaux services.

  1. Camarades Travailleuses, Camarades Travailleurs ;

Les attentes les nôtres sont nombreuses, et pour notre cahier de doléances, nous avons retenus les résolutions et motion suivantes :

  1. Résolution relative à la Réconciliation
  2. Résolution relative à la Sécurité des Personnes et des Biens 
  3. Résolution relative à la cherté de la vie
  4. Résolution relative à la Relance Economique, à  la Création d’Emplois 
  5. Résolution relative au Dialogue Social 
  6. Résolution relative aux Droits et à la Promotion des Femmes
  7. Motion Spéciale de Remerciements à  Son Excellence, Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire.

Notre cahier sera l’objet d’une synthèse au cours de notre meeting, afin que vous puissiez retenir leur quintessence non sans les résolutions non satisfaites, mais qui ont recueilli non seulement l’adhésion, mais l’attention toute particulière du gouvernement et pour lesquelles des solutions idoines doivent être trouvées.

  1. Camarades Travailleuses, Camarades Travailleurs ;

En 2014, nous avons retenu d’inscrire pour chacun des 1er mai à venir, un thème qui devrait faire l’objet d’un panel et qui mettra en conférence, le gouvernement, les employeurs du secteur privé, le BIT et les travailleurs.

Ce panel nous l’avons tenu le 29 avril et inaugure pour le futur, de grandes promesses. Nous avons en effet débattu sur le thème : « Quel Dialogue Social pour une Côte d’Ivoire Emergente à l’horizon 2020 ».
Nous tenons à remercier tout particulièrement les centrales sœurs, nos honorables et distingués invités, nos militants et sympathisants qui nous ont fait l’honneur de leurs réconfortantes présences.

Tous avons été unanimes quant au dialogue social qui  devra être au cœur de l’ensemble de nos rapports, afin que sortis de toutes nos torpeurs de la crise que nous avons connue, nous puissions faire du Conseil National du Travail (CNT) aujourd’hui Conseil National du Dialogue Social, un instrument de référence pour une Côte d’Ivoire qui veut se classer au rang des nations émergentes, après tous les vocables que nous avons connus : « Pays sous développé, pays en voie de développement, pays pauvre très endetté (PPTE) et doit se battre pour atteindre le point d’achèvement etc...

C’est donc ensemble et dans le cadre de notre solidarité que nous pourrons impulser non seulement la réconciliation, mais le développement de notre cher et si beau pays qui devra redevenir la locomotive non seulement du continent, mais qui soit inscrit au rang des pays qui comptent et que l’on consulte de par le monde.

Nous devons en outre, mettre au cœur de notre intervention des résolutions fondamentales et notamment les conventions 87, 98 pour l’instauration  et la pérennisation de la liberté syndicale et de négociation collective.

  1. Camarades travailleurs et camarades travailleuses,

Nous sortons d’une longue et grave crise et avons eu l’avantage de la mise en place d’une Commission de Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) par Son Excellence Monsieur le Président et c’est bien à nous également que revient l’impérieux devoir d’apporter nos contributions  au succès du slogan « VIVRE ENSEMBLE ».

  1. Monsieur le Représentant de Monsieur le Ministre d’Etat,
  2. Honorables et Distingués Invités,
  3. Mesdames et Messieurs ;

Les syndicalistes avares d’éloges, notent que toute la Côte d’Ivoire est en chantier confirmant ainsi les engagements pris par le gouvernement.

L’UGTCI en tant que Centrale retient d’œuvrer pour l’instauration d’un dialogue social permanent qui induise des rapports professionnels confiants et responsables et offrent à notre pays d’atteindre l’émergence à l’horizon 2020.

Avant de clore mon propos nous voudrions rappeler que la 7èmeédition notre  tournoi de football Maracana a opposé 19 équipes de nos entreprises.

Au sortir des compétitions animées par un esprit de fair-play, la sociétéBOLLORE a remportée pour la 2ème fois successive Dame Coupe. A tous les compétiteurs, nous adressons nos déférents remerciements sans toutefois omettre toutes les entreprises qui ont bien voulu être de la partie.

En terminant, je voudrais vous souhaiter à tous, une très bonne et joyeuse fête.

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !
Joseph Léon EBAGNERIN
Secrétaire Général

 
 
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